Et mon sein croirá, frémissant sous l´enlacement caressant, subir l´ètreinte de l´absent



Recuerdo la angosta escalera, algo sucio el blanquecino muro, las escaleras se subían a volandas riendo y empujándonos. Nos deteníamos en los rellanos a retomar el aire y mirarnos a los ojos ebrios de sudor y alegría.
Me parece que fué un sueño, que no era real, estás tan lejos ahora que incluso creería que no exististe . Pero las fotografias me devuelven a la realidad.
Al llegar a nuestro hogar ibamos a la ventana y me rodeabas con tu calidez. La ciudad era nuestra: los techos y las chimeneas nos saludaban con un guiño, nos mirabamos de nuevo y fuimos tan felices juntos que se me saltan las lágrimas al recordarte.

Esta noche soñaba que volvias, que jamás te enterramos, y allá estabas... fleur de mon âme.
Tuve que irme de la buhardilla para no hablar a solas y dejar de buscar tus labios por las sábanas. La vida no tiene sentido.
Creia que el tiempo borraria tu imagen de mi mente, que los años te sacarían de mi corazón, pero no ha sido asi.

¿Cómo seria el hijo que llevabas dentro?. Nunca sabrás que murió contigo. Nunca sabrá que fui su padre.
Tus ojos se cerraron con una mueca de dolor mientras apretaba tus dedos contra mis labios suplicándote que no me dejases.

Tú vives en mis recuerdos, pero yo estoy muerto en vida.

6 Comments:

Blogger Juan Planas Bennásar said...

la canción perpétua:-)

Bois frissonnants, ciel étoilé
Mon bien-aimé s'en est allé
Emportant mon coeur désolé.

Vents, que vos plaintives rumeurs,
Que vos chants, rossignols charmeurs,
Aillent lui dire que je meurs.

Le premier soir qu'il vint ici,
Mon âme fut à sa merci;
De fierté je n'eus plus souci.

Mes regards étaient pleins d'aveux.
Il me prit dans ses bras nerveux
Et me baisa près des cheveux.

J'en eus un grand frémissement.
Et puis je ne sais comment
Il est devenu mon amant.

Je lui disais: "Tu m'aimeras
Aussi longtemps que tu pourras."
Je ne dormais bien qu'en ses bras.

Mais lui, sentant son coeur éteint,
S'en est allé l'autre matin
Sans moi, dans un pays lointain.

Puisque je n'ai plus mon ami,
Je mourrai dans l'étang, parmi
Les fleurs sous le flot endormi.

Sur le bord arrivée, au vent
Je dirai son nom, en rêvant
Que là je l'attendis souvent.

Et comme en un linceul doré,
Dans mes cheveux défaits, au gré
Du vent je m'abandonnerai.

Les bonheurs passés verseront
Leur douce lueur sur mon front,
Et les joncs verts m'enlaceront.

Et mon sein croira, frémissant
Sous l'enlacement caressant,
Subir l'étreinte de l'absent.

No la conozco, ya me la cantárás:-P

Saludos

Fx

11:54 p. m., noviembre 18, 2005  
Blogger azuldeblasto said...

Le puso música mi adorado Ernest Chausson, y tengo una grabación maravillosa con Jessey Norman, mi otra diosa de ébano, ya te pasaré una copia, te vas a quedar anonadado al escucharla.
Como propina toma esto de rebote:

Poème de l´amour et la mer
Maurice Bouchor
La fleur des eaux

L'air est plein d'une odeur exquise de lilas,
Qui, fleurissant du haut des murs jusques en bas,
Embaument les cheveux des femmes.
La mer au grand soleil va toute s'embrasser,
Et sur le sable fin qu'elles viennent baiser
Roulent d'éblouissantes lames.

O ciel qui de ses yeux dois porter la couleur,
Brise qui vas chanter dans les lilas en fleur
Pour en sortir tout embaumée,
Ruisseaux, qui mouillerez sa robe,
O verts sentiers,
Vous qui tressaillerez sous ses chers petits pieds,
Faites-moi voir ma bien aimée!

Et mon sœur s'est levé par ce matin d'été;
Car une belle enfant était sur le rivage,
Laissant errer sur moi des yeux pleins de clarté,
Et qui me souriait d'un air tendre et sauvage.

Toi que transfiguraient la Jeunesse et l'Amour,
Tu m'apparus alors comme l'âme des choses;
Mon cœur vola vers toi, tu le pris sans retour,
Et du ciel entr'ouvert pleuvaient sur nous des roses.

Quel son lamentable et sauvage
Va sonner l'heure de l'adieu!
La mer roule sur le rivage,
Moqueuse, et se souciant peu
Que ce soit l'heure de l'adieu.

Des oiseaux passent, l'aile ouverte,
Sur l'abîme presque joyeux;
Au grand soleil la mer est verte,
Et je saigne, silencieux,
En regardant briller les cieux.

Je saigne en regardant ma vie
Qui va s'éloigner sur les flots;
Mon âme unique m'est ravie
Et la sombre clameur des flots
Couvre le bruit de mes sanglots.

Qui sait si cette mer cruelle
La ramènera vers mon cœur?
Mes regards sont fixés sur elle;
La mer chante, et le vent moqueur
Raille l'angoisse de mon cœur.
............

La mort de l'amour

Bientôt l'île bleue et joyeuse
Parmi les rocs m'apparaîtra;
L'île sur l'eau silencieuse
Comme un nénuphar flottera.

A travers la mer d'améthyste
Doucement glisse le bateau,
Et je serai joyeux et triste
De tant me souvenir Bientôt!

Le vent roulait les feuilles mortes;
Mes pensées
Roulaient comme des feuilles mortes,
Dans la nuit.

Jamais si doucement au ciel noir n'avaient lui
Les mille roses d'or d'où tombent les rosées!
Une danse effrayante, et les feuilles froissées,
Et qui rendaient un son métallique, valsaient,
Semblaient gémir sous les étoiles, et disaient
L'inexprimable horreur des amours trépassés.

Les grands hêtres d'argent que la lune baisait
Etaient des spectres: moi, tout mon sang se glaçait
En voyant mon aimée étrangement sourire.

Comme des fronts de morts nos fronts avaient pâli,
Et, muet, me penchant vers elle, je pus lire
Ce mot fatal écrit dans ses grands yeux: l'oubli.

Le temps des lilas et le temps des roses
Ne reviendra plus à ce printemps-ci;
Le temps des lilas et le temps des roses
Est passés, le temps des oeillets aussi.

Le vent a changé, les cieux sont moroses,
Et nous n'irons plus courir, et cueillir
Les lilas en fleur et les belles roses;
Le printemps est triste et ne peut fleurir.

Oh! joyeux et doux printemps de l'année,
Qui vins, l'an passé, nous ensoleiller,
Notre fleur d'amour est si bien fanée,
Las! que ton baiser ne peut l'éveiller!

Et toi, que fais-tu? pas de fleurs écloses,
Point de gai soleil ni d'ombrages frais;
Le temps des lilas et le temps des roses
Avec notre amour est mort à jamais.

También con música de Ernest Chausson. :)

Besos.

12:53 a. m., noviembre 19, 2005  
Blogger DñaGraja said...

Una imagen muy triste...
real en muchas buhardillas.

Un placer taconear por tus rincones.

1:02 a. m., noviembre 19, 2005  
Blogger azuldeblasto said...

Pues mira, hoy me ha dado por escribir unos cuantos post, me sorprende tanta verborrea, pero asi como viene se va.

Saludos y gracias por pasearte por aqui.

1:15 a. m., noviembre 19, 2005  
Blogger Ligeia said...

Felicidades por el prolífico día.

Saludos!

6:16 p. m., noviembre 20, 2005  
Blogger azuldeblasto said...

Gracias Ligeia, eres muy amable.

Este es un pasatiempo: escribir chorradas; pero si te han entretenido habrá valido la pena dedicar un tiempo a teclearlas.

¡Besito!

7:29 p. m., noviembre 20, 2005  

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